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région ile de france - Page 41

  • MACRON JOUE LES TROUBLE FETES A VANVES ET A LA REGION

    Macron est vraiment entrain de jouer les trouble-fêtes jusqu’à Vanves et au Conseil Régional. Le PS risque de subir une hémorragie après sa primaire, même si certains élus et militants ne s’en cachent plus, et de moins en moins. Ainsi à Vanves, Gabriel Attal  a eu l’occasion de rencontrer l’ex-ministre de l’économie et d’avoir parlé avec lui de Vanves et bien sûr de la 10éme circonscription des Hauts de Seine. Plusieurs  reconnaissent publiquement avoir assisté au meeting du 10 Décembre à la porte de Versailles. Face à ces macronistes, d’autres résistent et soutiennent tout au moins Peillon ou Hamon, beaucoup moins Montebourg qui a déçu et Valls qui n’a plus la côte !

    Mais le PS n’est pas le seul  à être concerné. A la Région, soutenir Macron n’est pas recommandé car la majorité LR/UDI ne fait pas dans la dentelle : Frédérique Dumas (UDI), une collégue de Bernard Gauducheau en a fait les frais. Elle a été proprement virée de la présidence de la commission culturelle, sous prétexte qu’il y avait conflit d’intérêts. La commission d’éthique avait été saisie mais sans trouver à redire, car cette présidente est aussi très impliquée dans la production cinématographique et audiovisuelle au niveau professionnel. Mais sans la moindre hésitation, l’ensemble des conseillers membre de cette commission ont démissionné, seul le FN a protesté. Et l'UDI l'aurait suspendue de sa fonction de secrétaire nationale à la culture. Frédérique Dumas reste très amére mais très déterminée à soutenir Emmanuel Macron, tout comme un ex-président de la Région, Jean Paul Huchon, et une ex-DGS, Catherine Barbaroux, présidente de l'Adie, première association de microcrédit en France

  • DES REPERCUSSIONS A VANVES DE LA FERMETURE DE LA VOIE G.POMPIDOU ?

    Depuis la Rentrée, les vanvéens ont constaté que l’on circule plus mal à certains moments de la journée ou de la semaine. Il est vrai que le chantier de la gare du Grand Paris Express Fort d’Issy/Vanves/Clamart provoque de gros embouteillages aux heures de pointe du matin et du soir dans tout le quartier du Clos Montholon. Ainsi que le chantier de la résidence NIWA rue Aristide Briand qui a supprimé un itinéraire malin et provoque aussi des embouteillages le matin. Mais le grand débat qui agite les maires de la Métropole du Grand Paris concerne les répercussions de la neutralisation de la voie sur berges Georges Pompidou sur la rive droite que la maire de Paris veut rendre piétonne. Région, métropole, préfecture de police, ville de Paris se livrent à une guerre des chiffres sur les conséquences en terme de temps de parcours au cœur de la capitale et en banlieue notamment à l’ouest, c'est-à-dire dans les Hauts de Seine   

    Ainsi un  nouveau  rapport d’étape de la Région Ile de France  constate que le trafic et les temps de parcours ont augmenté en comparant  septembre 2015 à Septembre 2016 sur 145 km de voies à Paris et en banlieue. Il montre que  «les hausses de temps de transport liées aux voies sur berge sont beaucoup plus importantes que ce que la mairie de Paris nous donne et surtout, et ça c'est très important, que cette fermeture des voies sur berges a impacté la banlieue» selon Valérie Pécresse présidente de la Région Ile de France. Il note ainsi des «augmentations de trafic particulièrement fortes» au centre de Paris : les rues à proximité des voies sur berges ont connus des augmentations de trafic particulièrement fortes :+51% par jour sur les quais hauts à l’approche de la place du Châtelet, +21% par jour sur le boulevard Saint Germain au niveau des thermes de Cluny à toutes les heures de la journée et en particulier aux périodes de pointe (+ 58% sur les quais hauts au niveau du Louvre, entre  27% et 35% sur le Bd St Germain ). 56% des anciens usagers de la voie Pompidou le matin et 70% le soir se distribuent ailleurs. Certaines axes éloignés des voies sur berges connaissent des variations notables : +25% de trafic rue de la Convention ou boulevard de l’Hôpital rive gauche que les vanvéens empruntent.

    Le rapport note des «hausses significatives» de trafic à l'ouest, où la situation s'est «dégradée», sur le boulevard périphérique qui est touché – «si les périodes de pointe ont tendance à enregistrer des baisses de débit, le bilan est néanmoins plutôt à la hausse sur la journée entière» constate t-il -  l'autoroute A13 et certains axes départementaux : Il faut par exemple 4,5 minutes supplémentaires pour aller de la porte de Saint‐Cloud à la porte d’Orléans sur le périphérique. Plus loin hors de Paris, il souligne une dégradation de la circulation sur l’autoroute A86 notamment entre Thiais et Créteil, tronçon sur lequel le temps de trajet s’élève aujourd’hui à 11 mn (+ 28 %) le matin et à 14 mn (+ 22 %) le soir. Ou encore entre Vélizy et Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) où la durée du parcours atteint 12 mn (+16 %) le soir.  «Des tendances qui demandent à être confirmer ou infirmer ces premiers résultats pouvant être soumis à des facteurs externes à la piétonisation des voies sur berges» note ce rapport

  • VANVES ET LE GRAND PARIS EXPRESS : UN CHANTIER TERRAIN D’EXPERIMENTATION POUR LES DEBLAIS

    Il a été beaucoup questions des déblais du chantier du Grand Paris Express (GPE) dans les médias  depuis plus d’une semaine tout simplemernt parce qu’un appel à projet a été lancé par la SGP (Société du Grand Paris) pour trouver des solutions innovantes pour les traiter dans le cadre d’une économie circulaire.

    L’enjeu est important car cet immense chantier va générer 43 millions de tonnes de déblais dont 70% peuvent être revalorisés. L’un de ses objectifs est de connaître dés leur excavantion, la nature de ces déblais (physique etchimique), pour pouvoir les diriger vers le mode de retraitement, de recyclage, de valorisation le plus adapté (transformation des déblais en matériaux pour la fabrication de terre crue, ciment, plâtre, sable pour béton, brique…), le plus rapidement possible et le plus économique aussi, dans le plus grande ransparence. Ce qui n’est pas encore tout à fait le cas jusqu’à présent. L’intérêt est, par exemple, d’éviter  leur transport (par camion, fret ou fluvial) s’ils peuvent être utilisé à proximité, pour aménager un parc urbain par exemple, comme ce sera le cas sur les communes de Chelles ou de Montfermeil, grâce à un million de tonnes de déblais. Mais voilà, ces sous sols sont variès, les tunneliers mélangent les matériaux, dont certains ne peuvent être considérés comme déchets inertes, compte tenu de la présence de souffre par exemple. Ainsi ces terres sulfatées inutilisables seront dirgées dans des carrières de gypse

    Vanves est concerrné au même titre qu’Issy les Moulineaux et Clamart avec le chantier de sa gare du Grand Paris Express  où est expérimenté un outil de traçabilité mis au point par le groupement Artémis : Il permet de connaître avec précision les origines, la qualité et les propriétés de tous les types de déblais, et ainsi de faciliter les opérations de valorisation. Avec cette plateforme Internet, les futurs utilisateurs qui ont été formés ses derniers mois,  pourront dés ce mois de Novembre, saisir les bordereaux de suivi, afin de connaître en temps réel,  origines et propriétés des déblais qui seront excavés pour permettre le coulage des parois moulées de la future gare. Ainsi ce dispositif repose sur la pesée des terres et l’informatisation  permet d’assurer le suivi des terres échangées entre les différents sites et de veiller au respect de la réglementation. Il permet aussi de communiquer en toute transparence les origines, la qualité et les propriétés des déblais. Et les acteurs de la revalorisation peuvent ainsi envisager des solutions adaptées aux caractéristiques de chaque type de déblais.

    La Région avec l’ADEME suit de très près cet aspect du chantier, car il ne faut pas oublier qu’elle est chef de file en matière de gestion des déchets. « Nous allons essuyer les plâtres sur un immense chantier dans une zone dense. On va être confronté à la raréfaction des matériaux et des matières premières. Et on a là une chance  extraordinaire d’imaginer de nouvelles solutions que l’on pourra déployer ailleurs » constate Chantal Jouanno (UDI) vice Président Environnement. Et tout cela commence par ce chantier aux portes de Vanves qui sert finalement d’expérimentation sur de nombreux points